Plasmonique et photopolymérisation vivante : des outils pour modifier finement des nanoparticules métalliques
Difficiles à synthétiser et modifier avec précision, les nanoparticules hybrides proposent une large palette de propriétés pour des applications allant de la biodétection à la photonique. Des chercheurs de l’Institut de sciences des matériaux de Mulhouse (IS2M), du laboratoire Lumière, nanomatériaux et nanotechnologies (L2n), de l’Institut de chimie radicalaire (ICR), du laboratoire Nanosciences et innovation pour les matériaux, la biomédecine et l’énergie (NIMBE) et du service de physique de l’état condensé (SPEC), ont développé une méthode efficace et précise à l’échelle nanométrique pour leur donner de nouvelles propriétés, comme les rendre hydrophobes. Pour cela, les chimistes passent par deux étapes successives de polymérisation par la lumière, rendant « vie » à des fonctions dormantes afin d’induire de nouvelles réactions à la surface.